Une initiative conjointe de l’organisation SOFEPADI et de l’ONG internationale MADRE vise à mettre fin aux violences domestiques en République démocratique du Congo (RDC). Dans cette optique, un atelier de présentation de la proposition de loi sur les violences domestiques a été organisé à Kinshasa. Cet événement a rassemblé des acteurs clés de la société civile congolaise, avec pour objectif de mobiliser les dirigeants nationaux et locaux pour réviser et adopter des lois et des politiques protégeant les droits des femmes et des filles.
La RDC fait face à un grave problème de violences domestiques, touchant de nombreuses femmes et filles dans le pays. La campagne menée par MADRE et SOFEPADI vise à obtenir l’engagement du gouvernement congolais pour assurer une protection complète contre toutes les formes de violence domestique, y compris le viol conjugal. Depuis novembre 2020, des actions ont été entreprises pour sensibiliser le gouvernement et les organes législatifs de la RDC sur l’importance de prévenir et de répondre aux violences domestiques, en s’appuyant sur des exemples de pays disposant de cadres juridiques solides.
L’atelier avait deux objectifs principaux. Tout d’abord, il s’agissait de renforcer la participation des acteurs de protection et de défense des droits humains dans la lutte contre les violences domestiques en RDC. En mobilisant ces acteurs clés, l’objectif était de les engager pleinement dans le processus de prévention et de lutte contre ces violences. Deuxièmement, l’atelier visait à fédérer la société civile congolaise autour du mouvement « Stop Violences domestiques » en RDC, afin de faire pression sur le gouvernement pour qu’il prenne des mesures concrètes et durables.
À travers cet atelier la SOFEPADI trouve que la participation des acteurs de protection et de défense des droits humains a été renforcée dans la lutte contre les violences domestiques en RDC.
« Nous sommes très heureux de voir que la société civile congolaise accepte de se mobiliser autour du mouvement « Stop Violences domestiques » en RDC, afin de travailler ensemble pour l’éradication de ce phénomène. « souligne Rodrigue Ngasembere, chargé de programme chez SOFEPADI.
L’atelier a réuni différents acteurs clés de la société civile congolaise, tels que des associations féminines, des organisations de lutte contre la torture, des mouvements religieux, des associations de défense des droits de l’homme, et bien d’autres. Au total, 25 participants ont pris part à l’événement.
Il convient de noter que la méthodologie de mise en œuvre comprenait la présentation des objectifs et de la proposition de loi, ainsi que des discussions et des échanges entre les participants. Une commission composée des acteurs a été mise en place pour élaborer la feuille de route du mouvement de lutte contre les violences domestiques en RDC. L’atelier d’élaboration s’est tenu le 23 avril 2024 à l’hôtel Selton à Kinshasa, marquant ainsi une avancée significative dans la mobilisation de la société civile congolaise pour éradiquer ce fléau.
Mobilisation de la société civile congolaise pour éradiquer les violences domestiques en RDC
Une initiative conjointe de l’organisation SOFEPADI et de l’ONG internationale MADRE vise à mettre fin aux violences domestiques en République démocratique du Congo (RDC). Dans cette optique, plusieurs événements ont été organisés pour mobiliser la société civile congolaise et promouvoir des mesures de protection des droits des femmes et des filles.
Le 19 avril 2024, un atelier de présentation de la proposition de loi sur les violences domestiques a été organisé à Kinshasa. Cet événement a rassemblé des acteurs clés de la société civile congolaise, avec pour objectif de sensibiliser et de mobiliser les dirigeants nationaux et locaux pour la révision et l’adoption de lois et de politiques protégeant les droits des femmes et des filles. L’atelier a permis de présenter la proposition de loi et de discuter de son importance pour lutter contre les violences domestiques.
Le 23 avril, un autre atelier a été organisé pour élaborer une feuille de route de lutte contre les violences domestiques en RDC, impliquant la participation de la société civile. Cet atelier visait à renforcer la participation des acteurs de protection et de défense des droits humains dans la lutte contre les violences domestiques en RDC, en les engageant pleinement dans le processus de prévention et de lutte contre ces violences. De plus, il a cherché à fédérer la société civile congolaise autour du mouvement « Stop Violences domestiques » en RDC, afin d’exercer une pression sur le gouvernement pour qu’il prenne des mesures concrètes et durables.
La participation des acteurs de protection et de défense des droits humains a été renforcée lors de ces ateliers, ce qui constitue un pas important vers l’éradication des violences domestiques en RDC. La mobilisation de la société civile congolaise, incluant des associations féminines, des organisations de lutte contre la torture, des mouvements religieux et des associations de défense des droits de l’homme, a jeté les bases d’un mouvement solide et cohérent. Au total, 25 participants ont pris part à ces événements.
Il est crucial de poursuivre les efforts de sensibilisation, de promouvoir des politiques efficaces et de mettre en œuvre des mesures concrètes pour mettre fin aux violences domestiques en RDC. En renforçant la protection des femmes et des filles, la société civile congolaise contribue à la construction d’une société plus juste et égalitaire.
La SOFEPADI oeuvre pour la promotion et la défense des droits spécifiques des femmes et des filles.
© Copyright 2019 SOFEPADI. All Right Reserved