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LireLongtemps considérées comme l’apanage des hommes et des garçons, les technologies de l’information et de la communication (TIC) ne semblaient pas intéresser les Congolaises. Ce n’est que très récemment qu’elles s’y sont plongées, notamment pour décrocher un job, ou parce que cette technologie s’est imposée à elles comme le moyen par excellence pour affirmer leurs positions et leurs avis, ou simplement pour promouvoir leurs actions.
Malheureusement, nombreuses ne sont pas informées des conséquences d’une mauvaise utilisation d’internet, et sont démunies face à la violence dont elles sont victimes : harcèlement, vol d’identité, traque, chantage/menaces, accès ou dissémination des données privées, pornographie, modification et téléchargement de photos ou vidéos sans consentement. Très peu sont outillées pour se protéger en ligne, et sécuriser leurs données personnelles.
Pas un trimestre ne passe en République démocratique du Congo (RDC) sans qu’il n’y ait une jeune femme ou fille victime de violence sexuelle et/ou sexiste perpétrée au travers du web. N’ayant pas pour la plupart accès à une éducation de qualité, les femmes et les filles congolaises payent le lourd tribut de ces bavures numériques aussi bien au niveau médiatique que social, académique, professionnel et politique.
Cependant, peu d’activistes, d’organisations de la société civile ou de politiques du gouvernement congolais accordent une attention soutenue à cette problématique. Difficile de trouver également des données à jour pour la RDC. En 2014-2015, l’Association pour le Progrès de la Communication (APC), en collaboration avec sept autres organisations non gouvernementales, a concentré ses efforts sur cette question au niveau mondial pour obtenir des témoignages et des cas réels de violences envers les femmes et les filles par le moyen de TIC.
Particulièrement en ce moment où le monde vient de basculer à plus de 50% au télétravail suite à la pandémie de la Covid 19, nous constatons que les filles et minorités sexuelles ne cessent de dénoncer l’injustice dont elles sont victimes dans les espaces publics, les milieux politique, économique ou social.
Pour freiner, voire stopper, l’ascension de ces pratiques, Si jeunesse savait en partenariat avec SEFEPADI, BloGoma, jeunialissime, Oasis et Cuso International, tous organisation de la société civile ont initié la campagne #TechSansViolences, une campagne de sensibilisation contre les violences sexuelles et sexistes faites en ligne dans l’optique d’alerter les internautes, les autorités congolaises et la communauté, et plus particulièrement les femmes/filles et minorités sexuelles des effets néfastes de la violence sexuelle et sexiste perpétrée au travers des TIC.
Du 22 février au 20 mars 202, La campagne sera menée sur les différentes plateformes sociales des organisations partenaires (twitter, Facebook, Instagram et autres réseaux sociaux) et les différents canaux de communication sous l’hashtag #TechSansViolences.
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