Dans le cadre du projet de prévention et réponse aux violences basées sur le genre au sein de la population affectées par l’éruption du volcan de Nyiragongo dans les zones de santé de Nyiragongo, Karisimbi et Kirotshe, 30 conseillères communautaire ont participé pendant 4 jours, soit du 30 novembre au 3 décembre 2021, à une formation portant sur l’orientation et le référencement des survivantes des violences basées sur le genre dans les structures de prise en charge dans la zone de santé de Nyiragongo.
Former trente conseillères communautaires (membres des Organisations à base Communautaire) sur l’accueil, orientation et référencement des survivants des VBG dans les structures de prise en charge a été l’objectif de cette formation.
Ces participantes proviennent des structures sanitaires dans lesquelles est exécuté le projet. Il s’agit notamment des aires de santé de Kibati, Kiziba, Kibumba, Kanyaruchinya, Katoyi, Baraka, Bujovu, Cbca, et Virunga.
Cette formation s’est focalisée aux généralités sur les violences basées sur le genre (VBG) , les premiers secours (soins) psychologiques, les compétences de base et modalités d’accueil des SVS, l’écoute active, le rôles et les responsabilités d’une conseillères, l’orientation et le référencement des cas, les outils de rapportage, la protection contre l’exploitation et les abus sexuels.
A l’occasion, tours à tours les participantes ont exprimé leurs satisfactions à avoir acquis des aptitudes sur les thématiques développées.
« Je suis très contente d’avoir passé quatre jours d’apprentissage. À travers des illustrations et exemples riches, il nous a été donné la classification des VBG(en 6 types, notamment : le Viol, l’Agression sexuelle, la Violence physique, le Mariage Forcé, le Déni d’opportunités ou de services ainsi que les Violences psychologiques/ émotionnelles). Au départ, nous avions du mal à les différencier mais aujourd’hui, nous sommes à même d’en parler sans hésitation, confusions ni doute. », Témoigne Madame Rachel Lukoo Kavira, Participante à la formation.
« Il nous a été rappelé tout au long de la formation, les compétences de base qui sont exigées dans le cadre de la communication efficace avec les SVS, notamment : Respecter le/la SVS, Rester toujours confidentiel, Avoir une tenue simple ; Inspirer confiance, Etre disponible, Ne point juger le/la SVS, Croire en SVS, Etre empathique, Etre authentique, Reconnaître ses limites, Eviter la stigmatisation. Ces éléments se révèlent d’importance capitale. Nous remercions les organisateurs ainsi que les facilitateurs », souligne Fazila Kaviti, conseillère et membre de l’OBC Katoyi.
Il sied de signaler qu’à l’issue de la formation, les participantes ont tous été invitées à signer le code de bonne conduite du personnel humanitaire (dûment expliqué) dans le cadre de s’inscrire dans la protection contre l’exploitation et les abus sexuels tout au long de leur travail quotidien en collaboration avec la SOFEPADI.
Ce projet est financé par le Fond Humanitaire RDC, exécuté par le Fond des Nations Unies pour la Population(UNFPA), HOPE IN ACTION et SOFEPADI.