Les travailleurs humanitaires locaux structurés autour de la plateforme CONAFOHD, interviennent à la base de l’action humanitaire avec des moyens de bords. Grâce à leur acceptance dans les zones de conflit, Ils ont la possibilité d’atteindre un plus grand nombre des personnes vulnérables dans le besoin d’une assistance humanitaire. Ainsi, les acteurs locaux donnent la première réponse pour parer au plus urgent, non sans risque pour leurs propres vies, en attendant la mise en place des interventions plus structurées et soutenues des agences des nations Unies et ONGI. Dans leurs missions, les acteurs locaux font face à des nombreux défis d’ordre logistique/opérationnel, administratif, financier et sécuritaire.

Ce Jour nous donne l’occasion, à travers le thème « Quoi qu’il arrive …. », de mettre en évidence le travail professionnel réalisé par des acteurs humanitaires nationaux et leurs partenaires internationaux et de plaider auprès des décideurs politiques pour qu’ils poursuivent leur tâche visant à améliorer l’environnement de protection propice à une action humanitaire de qualité. Un environnement qui apporte le changement positif dans le vécu quotidien des personnes prises en charge, conformément aux principes et au droit international humanitaire. La dégradation de l’environnement international est défavorable à l’accès aux financements de qualité pour la RD Congo et fragilise en particulier les acteurs humanitaires locaux. Peut-t- on vraiment imaginer une action humanitaire sans acteurs locaux ?
Notre espoir est de voir les partenaires gouvernementaux et internationaux passer de la parole à l’acte en mettant effectivement en œuvre des engagements mondiaux pour « localiser » l’aide humanitaire. Il est impératif de donner aux intervenants nationaux et locaux les moyens d’agir pour une action humanitaire rapide et efficace.