Visant un Congo où la mère et la fille ont dans la société les mêmes chances d’accès aux droits de base que l’homme, la Solidarité Féminine pour la Paix et le Développement Intégral (SOFEPADI) a célébré le 11 octobre 2021 la journée de la fille à Kinshasa, à Goma, à Beni et à Bunia avec l’appui financier de ses différents partenaires (Unicef, Unfpa, Fond Humanitaire RDC, PNUD, CANADA,
UN Human Right DRC, Trocaire).

 

Partant du postulat ,« les droits des femmes adultes commencent par ceux des jeunes filles », nous avons passé une journée aux cotés des jeunes filles, tout en leur rappelant leurs rôles dans le processus du changement.

À Kinshasa, avec une dizaine de filles, la Sofepadi a été à la Radio Télévision Nationale Congolaise pour célébrer cette journée sous le thème “Coaching et Mentorat, transfert des compétences professionnelles entre femmes mentors journalistes et jeunes filles”.

 

Encore élèves, leur rêve est de devenir journalistes. Elles ont, ainsi eu l’occasion de plonger dans la réalité de leur métier de rêve pour mesurer l’ampleur de leurs ambitions aux près des journalistes et de leur mentor Madame Jeanne Kavuo, journaliste dans cette chaine.

Elles ont visité les installations de la RTNC Kinshasa. À l’occasion, elles ont bénéficié des différents conseils de la rédaction, passant par la technique jusqu’à la présentation de journaux et des émissions télé et radio.

D’une pierre deux coups, ces filles ont participé dans une conférence organisée à cet effet.

Madame Jeanne Kavuo, Première intervenante a parlé du métier du journalisme et Madame Biébié, deuxième intervenante a parlé des Violences Basées sur le Genre et la Dignité féminine.

À la fin, elles ont reçu des kits de dignité composés des bandes hygiéniques, soutien-gorge, sous-vêtements, déodorant, désinfectant, et lingintes.

À Goma des groupes de discussion entre les filles adolescentes sinistrées de l’éruption du volcan de Nyiragongo sur les mesures communautaires de mitigation de risques VBG/EAS dans les aires de santé de Kanyaruchina, Munigi, Kiziba et Katoyi ont été animés.

Nous leur avons parlé du circuit de référencement des cas VBG et EAS, des principes directeurs, de l’importance de la prise en charge médicale des survivantes VBG dans les 72H et de la non stigmatisation des survivantes VBG et EAS.

De manière participative, elles ont également identifié les risques VBG et les mesures de protection individuelle et collective dans la communauté.

A l’issue de ces groupes de discussion, 80 jeunes adolescentes sinistrées se sont ainsi engagées à sensibiliser leurs paires sur la matière reçue et à orienter de manière sûre les survivantes des VBG vers les services disponibles.

À Bunia, une conférence motivation avec les jeunes filles sous le thème : “Fille d’aujourd’hui lèves toi et rêve grand.” a été organisé.

Il était question de rappeler aux jeunes filles combien elles sont leaders, et actrices du changement.

À Beni ville au complexe scolaire « Savana », nous avions sensibilisé les jeunes sur “Les Numériques, Notre Génération.”

Il était question de stimuler le besoin d’exceller dans les parcours du numérique pour la liberté d’expression, l’épanouissement et un potentiel illimité.

À OICHA, le groupe des jeunes filles leaders structuré par Sofepadi a sensibilisé leurs paire en collaboration avec le service genre sur:

-L’autonomisation économique de la jeune fille grâce au digital

-Les exploitations et abus sexuelles.

-Le genre et le leadership